Activité reportée suite aux mesures liées au coronavirus
Le laurier cerise (Prunus laurocerasus) ou laurier amande est un arbuste très fréquemment planté pour constituer des haies dans les jardins. Sa végétation dense, coriace et persistante tout l’hiver en font une espèce de prédilection pour l’ornement. On a commencé à planter du laurier cerise un peu partout dans le monde dès le 16ème siècle. D’un site à l’autre, la dispersion de l’espèce s’opère principalement grâce aux oiseaux. Les merles notamment consomment les baies du laurier et dispersent les graines dans leurs déjections. Vu l’abondance de l’arbuste dans les jardins et le nombre de graines produites, le laurier cerise a commencé à se répandre dans la nature il y a une vingtaine d’années. C’est dans le sous-bois qu’on le retrouve principalement. Il supporte en effet l’ombrage et est capable de constituer une végétation dense limitant le développement de la flore herbacée et empêchant la régénération naturelle de la forêt. Les impacts biologiques sont nombreux puisque l’on suspecte aussi le laurier d’être le vecteur de champignons pathogènes pour certains arbres. Cerise sur le laurier (ça ne s’invente pas !), la plante est toxique pour l’homme et sa dispersion semble favorisée par le réchauffement climatique.
Avec d’autres espèces arbustives comme le cerisier tardif (Prunus serotina), le laurier cerise est devenu une espèce exotique envahissante préoccupante qui nuit au développement de la biodiversité forestière. Dans le bois de la Petite Hulle à Profondeville, cet arbuste est présent un peu partout dans le sous-bois. L’espèce provient là aussi des jardins mais pas forcément aux alentours immédiats puisque les oiseaux peuvent transporter les graines sur de grandes distances.
Le bois de la Petite Hulle a une végétation herbacée diversifiée, on y retrouve notamment des luzules, des polypodes et d’autres fougères, des ronciers accueillant pour les oiseaux et pas mal de massifs de houx dispersés ça et là. Mener une action de lutte contre le laurier cerise dans le bois de la Hulle est donc particulièrement adapté :
En fonction des résultats de l’opération, une seconde séance sera éventuellement programmée à l’automne.
Modalités pratiques :
J’ai le plaisir de proposer cette action de lutte contre le laurier cerise en collaboration avec la Locale Ecolo de Profondeville.
Rendez-vous au parking du terrain de football (adresse : Chemin du cimetière à Profondeville) le dimanche 15 mars 2020 à 13h30.
Au menu :
Veiller à vous équiper de gants et éventuellement d’une bêche ou d’une fourche pour déterrer les racines les plus coriaces. Merci d’avance pour votre action en faveur de la vie sauvage.
Je consigne l’activité dans mon agenda.
Salut Michel, merci pour ton invitation et pour l’information sur cette plante invasive. Ce week-end-là, je serai plongé dans le magnifique massif de la Croix Scaille, à cheval sur la frontière mais en VTT. Au plaisir de nous revoir. A très bientôt. Didier
Bonjour Didier et merci pour ton message.
Bonne balade sur le toit du namurois 😉
A très bientôt,
Michel